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Mon Journal

15 décembre 2013

Changer de vie

Hier je te parlais de jouer la comédie ou non. Intérioriser ou pas.

Comme je disais c'est peut être toutes ces années d'interiorisation que je paye aujourd'hui.

Mais voilà, comment faire? Être moi même, dévoiler que je suis sensible et fragile à mon entourage après avoir passer ma vie a donner l'image inverse? Je ne suis pas sûre qu'ils comprennent ce qu'il m'arrive et qu'ils soient d'accord avec ça. Des fois j'ai juste envie de partir loin, de re commencer une autre vie ailleurs, rencontrer de nouveaux amis avec qui je pourrai être moi même dés le départ.

J'en ai envie oui, mais ça me fait trop peur. Partir seule avec mon chéri dans une ville inconnue, pas sûre d'arriver a se faire de nouveaux amis, pour certains c'est super facile, pour d'autre comme moi (timide, renfermée, etc) c'est beaucoup plus compliqué. 

Même si ici rien de ne me retient ça me fait peur. Ma famille ne se parle plus, puis plus loin je suis d'eux mieux je suis, des amis j'en ai plus beaucoup à cause de mon état actuel, j'ai pas de travail, tout ce que j'ai c'est mon chéri et mon chat. Mon chéri qui n'en peut plus de vivre dans cette ville donc qui serait fort content de partir, et mon chat du moment que mes jambes sont à disposition pour ses siestes, il n'y verra aucuns inconvénients.

Mais moi je me sens pas prête... En fait tout ce dont j'ai envie c'est de ne plus bouger. Rester chez moi à souffrir à l'abris des regards, n'avoir de compte à rendre à personne et basta. Je baisse les bras en bref. J'ai pas envie de faire d'efforts, j'en ai fait tellement déjà et ils ont toujours étaient vains.

Ce matin je me suis réveillée mal encore, le ventre tordu en deux, la boule à la gorge, du mal à émerger... Puis j'ai pensé à mon âge, 25ans, et je me suis rendue compte à quel point le temps passe vite! En gros je me suis dit "bientôt 30, puis bientôt 40" etc... Sauf que je ne me vois pas dans le futur. J'ai pas de projets de fou, vendeuse pas de diplôme, pas envie d'enfants (quand on n'arrive pas à s'occuper de sois même autant laisser tomber ce genre de projet), mal dans la peau au plus haut point, malheureuse d'être vivante depuis que j'ai l'âge de penser... 

En gros ma vie je l'endure, et je me vois devoir l'endurer encore des années jusqu'à la fin.

Entendons nous bien, je ne veux pas que l'on me plaigne loin de là. Je suis bien consciente que la vie n'est pas facile pour tout le monde, et je me doute bien que je ne suis pas seule à ressentir ça. J'aimerai juste découvrir pourquoi ? Pourquoi je suis ainsi depuis gamine ? Je me suis toujours sentie différente, à part, incomprise, pas à ma place. J'ai pas un souvenir très heureux de mon enfance à cause de ça. Peut être que si mes parents avaient juger bon de me faire suivre des petite j'irai bien aujourd'hui, mais non ils se contentaient de dire "elle est pas normale", tout ce qu'ils ont fait c'est me faire passer un test de QI pour voir si j'étais pas attardée. Test qui c'est avéré plus que bon d'ailleurs, donc conclusion : Je suis juste feignante et chochotte. 

Autant te dire que je ne porte pas ma famille dans mon coeur, encore à mon âge des fois la nuit je fais des cauchemars à leur sujet où je revis mon enfance. 

J'aime bien les gens qui disent "on a qu'une vie il faut en profiter" ou "rien n'est plus beau que vivre" blablabla... Oui enfin ça dépend pour qui. Va dire ça a quelqu'un à qui la vie se résume à : naître, être un enfant avec une famille de psychopathe, devoir bosser pour juste pouvoir payer son loyer et manger des pâte et n'avoir le temps et les moyens de ne rien faire pour soi, toucher une retraite de misère, vieillir (seul?), re mettre des couches, et crever probablement après des mois ou des années de souffrance physique. 

Oh oui la vie est merveilleuse profitons en ! Non bon ok je suis légèrement pessimiste. Mais c'est ainsi que je vois le déroulement de ma vie, et honnêtement ça m'aide pas vraiment à vouloir la vivre.

Mais mon côté optimiste me laisse espérer et croire que la vie est pleine de surprises et que peut être quelque chose de formidable (quoi? je ne sais pas) va me tomber dessus, changer ma vie, me rendre heureuse, me combler etc...

Consciente que ce genre de "miracles" n'arrivent pas tout seuls en attendant sur son canapé, il faut savoir les provoquer. A moi de jouer et de faire en sorte d'être là, au bon endroit et au bon moment. J'espère juste en être capable, et ne pas tenter de provoquer quelque chose qui n'arrivera jamais.

Allez, haut les coeurs! Je ne suis pas mauvaise, j'ai jamais fait quelque chose très mal, je vais finir par avoir une vie un peu moins pourrie que aujourd'hui... On y croit cher journal, on y croit... Si j'y croyais pas, je serais plus là.

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14 décembre 2013

A quoi tiens le bonheur ?

Quand on a qu'un seul souhait, celui d'être heureux.

A chaque fois que je tombe sur une heure double je fais un voeux depuis toute petite. Ce soir j'ai eu droit à deux voeux : 21h21 et 22h22. En cette période peu folichonne je souhaite à chaque fois d'être "heureuse". Et à chaque fois que je fais ce voeux, je ferme les yeux, et je me vois souriante marchant dehors, ou entrain de travailler, de vivre ma vie en bref.

Je me rends compte qu'on n'est pas conscient de ce qu'est le vrai bonheur quand on l'a. Ne pas être tourmenter, pouvoir faire les choses simples de la vie naturellement. Je veux juste pouvoir sortir de chez moi sans avoir peur, pouvoir reprendre un travail, sortir entre amis, ne plus penser à "et si je..." "et si ça..." etc... Pouvoir me sentir bien et passer une bonne journée ou du moins une journée "normale" sans me dire le soir "ben aujourd'hui t'as eu une bonne journée parce que tu n'as pas fait d'attaques de paniques ou de crises d'angoisse", car elle est là l'anomalie. Se dire ça quand on a juste eu une journée des plus banales? 

Je veux juste retrouver ma vie, où du moins mon état d'esprit d'avant : inconscient. L'inconscience de la chance qu'on a de pouvoir faire ces petites chose de tous les jours c'est ça le bonheur pour moi.

Bien sur le bohneur est subjectif et donc différent pour chacuns, mais pour moi ce serait ça : avancer sans y faire attention. Car quand on se dit "tu dois avancer" tu bloques là où tu es. Pour pouvoir reprendre ma vie comme avant, j'ai l'impression qu'il faudrait effacer ces deux dernières années de ma mémoire pour que j'oublie le mal être et donc ne soit plus consciente que c'est extraordinaire d'avancer inconsciement normalement. Chose certes impossible je sais bien, mais dans ce cas comment faire ? Me bourrer de médocs pour me faire sentir bien ? Jusqu'ici ça ne m'a pas aidé. Jouer la comédie, interioriser et faire comme si tout etait redevenu normal ? Si je peux le faire je le ferais, mais interioriser et jouer la comédie j'ai fait ça toute ma vie et je me demande si ce n'est pas en grande partie la cause de mon état actuel.

Peut-être prendre un nouveau départ ?

Je t'en parlerai plus demain petit journal virtuel...

13 décembre 2013

13/12/13 Empty

Se sentir vide. N'épprouver aucuns sentiments à part celui de la peur... 

La peur. Mais peur de quoi ? 

De la vie, du futur, de sois même. 

Pourquoi suis je sur terre ? Qu'est ce que j'ai à apporter ici ? Voyons voir... Ma famille est exposée, j'ai pas de boulot, j'ai peur d'en reprendre un à cause de mes attaques de paniques, je ne veux pas d'enfants, j'ai pas de talents particulier, j'ai pas beaucoup d'amis. On ne m'a pas aimé, on ne m'a pas montré comment aimer, pourtant quand j'aime ca me consume, et j'ai tout de même du mal a montrer et exprimer mes sentiments.

Un besoin inconditionnel d'amour, pourtant dés que l'on m'en donne je le rejette immédiatement.

Autant dire que ma présence sur terre ne semble pas indispensable.

Envie de mourir ? Oui et non. Me tuer, me suicider non, tellement pas assez courageuse, ou pas encore assez désespérée pour ça, juste envie de n'avoir jamais existé, ou de m'endormir le soir et ne jamais me réveiller. Avoir enfin la paix et le calme.

25 ans de ce sentiment de ne pas vouloir être ici, je ne vois pas comment ça pourrait changer un jour. Je ne vois aucun futur pour moi, aucun bonheur à l'horizon, rien de rien, juste encore de la tristesse, de la souffrance et de la fatigue, tout ces sentiments dont je ne comprends même pas la provenance !

Je me sens à part, différentes de tous ces gens qui vivent leurs vies sans se poser de questions, qui prennent ce qui leur tombe dessus au jour le jour, joie, peine, chance, coups dur, mais qui toujours relèvent la tête. Pourtant à me voir ça ne se voit pas, j'ai l'air de la fille normale, avec un caractère un peu trop affirmé, qui parle avec pierre paul jack, rigole en soirée, passionnée de mode etc etc... Rien de gotique ou emo qui se dégage de ma personne je vous rassure. Au moins on peut dire de moi que je suis bonne actrice.

Qu'est ce que j'ai comme choix aujourd'hui pour VIVRE, juste "vivre" ? 

Tout changer bien sur, voire  le verre à moitié plein, devenir plus jemenfoutiste et prendre les choses comme elles viennent, me dire "tout va aller" etc ...

Consciente de ces choses je n'arrive pas malgré tout à les mettre en application. Cette boule dans mon gorge, ne noeud dans l'estomac, cette brume dans mon cerveau prennent le dessus. 

Déjà comment avancé quand on a peur de re travailler à cause d'une maladie comme les attaques de panique ? Il faut que je retrouve un travail, déjà pour pouvoir vivre financièrement, mais aussi pour voir si j'en suis capable ou si je vais faire une crise une fois dans un nouveau job. Et si ça marche pas, que j'en fais une ? Que j'abandonne par le choc que m'aura provoquée la crise ? Là je fais quoi ? Je deviens un cas social qui vit par les aides dans le meilleure des cas ou SDF dans le pire ? 

C'est quand je mets par écrit mes ressentis et mes peurs que je peux m'apercevoir du réel manque de confiance en moi que j'ai. Et là (au moment présent où je tape sur mon clavier) je me rends compte que c'est la première chose sur laquelle je dois travailler si je veux vivre une meilleurs vie.

Donc je dois trouver une technique pour trouver confiance en moi... Sans faire appel a un coach de vie merci, pas que ça à payer pour les prunes. 

Voilà, maintenant que j'ai trouvé ce que pourrait certainement régler 50% de mes problèmes, et que je dois à présent découvrir comment y parvenir tout s'embrouille à nouveau dans ma tête... Et comme d'habitute j'ai juste envie de baisser les bras plutôt que me torturer l'esprit à trouver. J'y mets pas du miens vous dites? Vous avez raison! Feignante, non combattive, courageuse. 

... Maintenant que je dis ça peut être que la solution pour retrouver un semblant de confiance en moi serait de corriger ces trois défauts pour commencer ? A méditer et à tester.

Bref, cher journal (et probables internautes qui lisent) aujourd'hui est un mauvais jour, mais t'avoir écrit m'a fait me sentir plus légère. Demain est un autre jour.

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